Tourbillon des jours
Tourbillon des jours
Le temps passe et les jours défilent au gré du vent Vent clair et lumineux dans l’enfance insouciante Insouciante et sereine dans les champs du futur Futur un avenir à définir, investir Investir, acquérir ou découvrir des voies Voix qui portent bien haut ou murmurent à l’oreille Oreille qui perçoit la rumeur du vieux monde Monde vaste étendu peuplé de mille vies Vipérine par moment furieuse quelques fois Foisonnante et multiple de tous ces êtres fous Foudroyante souvent aux yeux de tous les autres Autrement comment faire pour garder la douceur Sœur de cœur, sœur aimante qui guidera nos pas Pas facile d’avancer et même de grandir Dire, entendre, parler et bien souvent sourire Rire de tout, rire de rien, continuer son chemin Maintenant et demain dans le grand tourbillon
Ecole de vie
Là-haut, sur le rocher en ce matin d’hiver Ils avancent, sereins, dans un dense brouillard Qui cachent les contours de la tour là-haut Qui domine le village engourdi par la nuit Peut-à-peu la lumière perce ce doux cocon Et l’espace devient à peine lumineux L’atmosphère en suspens de l’aube vaporeuse Tout juste accompagnée du murmure de l’eau Descendant calmement du haut de la montagne Comme une douce présence accompagnant leurs pas Ils se posent sur un tronc qui semblent les attendre Et leur regard embrasse tout ce monde alentour Quelques herbes couchées par le froid de la neige Quelques buttes de terre durcies par la gelée Et, soudain, leurs grands yeux aperçoivent cachée Une petite violette et semble si fragile Mais semble avoir bravée les sombres mois d’hiver A l’abri de cette touffe qui l’a bien protégée Cette vie qui surgit de ce décor austère Leur redonne l’espoir, que malgré les blessures Tout peut renaître un jour malgré les déchirures Un espoir doit vivre tout au fond de leur cœur La lumière cachée derrière cette langueur Est vive quoiqu’il arrive il faut la retrouver Pour avancer enfin, réaliser sa vie Contempler la nature pour école de vie
Au bord du cœur
Souvenirs endormis qui surgissent soudain Rangées dans une boîte, je trouve ces chaussures Petits souliers vernis pour petits pieds d’enfant Qui tiennent dans ma main et semblent minuscules Et mon cœur se rappelle
Tout heureux, tu étais pour une sortie de grands Habillé avec soin, belle chemise blanche Un blazer bleu marine, pantalon de même ton Tes petits pieds chaussés de ces souliers vernis Je te revois encore
Souvenirs endormis tout au bord de mon cœur
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